L'appel à la prière résonne dans les rues de Téhéran tandis que le soleil disparaît derrière les monts Alborz. Je resserre mon foulard autour de ma tête et pénètre dans le bazar bondé, en prenant soin de me fondre dans la masse. Pour la plupart, je ne suis qu'un visage parmi des millions dans la ville, mais intérieurement, mon cœur bat à un rythme différent.
Je n'ai pas toujours été une disciple de Jésus. J'ai grandi avec les traditions de ma famille, récitant les prières qu'on m'enseignait, jeûnant quand on me le demandait, faisant tout pour être bonne aux yeux de Dieu. Mais au fond de moi, je ressentais le poids de mon propre vide. Puis, une amie m'a doucement tendu un petit livre : l'Injil, l'Évangile. « Lis-le seulement quand tu es seule », m'a-t-elle murmuré.

Ce soir-là, j'ai lu un livre sur Jésus, celui qui guérissait les malades, pardonnait les péchés et aimait même ses ennemis. Impossible de lâcher le livre. Les mots semblaient vivants, comme s'ils s'adressaient directement à moi. J'ai lu le récit de sa mort sur la croix, et les larmes ont coulé en comprenant qu'il l'avait fait pour moi. Quelques semaines plus tard, dans le secret de ma chambre, je l'ai prié pour la première fois, non pas à voix haute, mais dans mon cœur.

Aujourd'hui, à Téhéran, chaque jour est un chemin de foi. Je rencontre d'autres croyants lors de petits rassemblements discrets. Nous chantons doucement, prions avec ferveur et partageons la Parole. Nous connaissons le risque – être découvert peut signifier la prison, voire pire – mais nous connaissons aussi la joie d'appartenir à la famille de Dieu.

Parfois, le soir, je me tiens sur le balcon de mon appartement, contemplant la ville illuminée. Je pense aux près de 16 millions de personnes (peuples frontaliers) qui n'ont jamais entendu la vérité sur Jésus. Je prie pour eux – mes voisins, ma ville, mon pays. Je crois qu'un jour l'Évangile se répandra ouvertement ici, et que les rues de Téhéran résonneront non seulement de l'appel à la prière, mais aussi de chants de louange au Christ vivant.

Jusqu’à ce jour, je marcherai tranquillement, mais avec audace, portant Sa lumière là où elle est le plus nécessaire.

• Priez pour l'avancement du Royaume de Dieu parmi tous les groupes de personnes non atteintes (UPG) en Iran, en demandant au Seigneur de la moisson d'envoyer des ouvriers qualifiés et pour des stratégies efficaces pour combler les lacunes de l'Évangile là où il n'y a pas d'engagement, en particulier parmi les Gilaki et les Mazanderani.
Prions pour une multiplication rapide des disciples, des églises et des dirigeants à Téhéran. Demandons que les nouveaux croyants soient équipés et encadrés pour se reproduire rapidement, et que les dirigeants soient des modèles de leadership sain et investissent leur temps auprès de ceux qui obéissent à la Parole de Dieu pour accélérer la multiplication.
Prions pour que les dirigeants fassent preuve de sagesse et de discernement surnaturels afin de planifier et d'identifier stratégiquement les forteresses et les opportunités spirituelles dans de nouveaux lieux. Demandons force et victoire glorieuse alors que les disciples s'engagent dans un combat spirituel contre les forces des ténèbres et partagent la Bonne Nouvelle avec les 84 peuples non atteints d'Iran.
Prions pour qu'un puissant mouvement de prière extraordinaire naisse et se maintienne à Téhéran et en Iran, reconnaissant son rôle fondamental pour les mouvements. Prions Dieu de susciter des chefs de prière et des équipes de protection de la prière, et d'établir des phares permanents de prière et d'adoration continuels, comme tête de pont pour le Royaume.
Prions pour la patience et l'endurance des disciples persécutés de Téhéran, afin qu'ils prennent Jésus comme modèle pour surmonter la souffrance. Demandons au Saint-Esprit de leur accorder le discernement nécessaire pour être conscients des ruses du diable et la force et la victoire glorieuse dans leur combat contre les forces des ténèbres dans leur région.